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Pourquoi partir en mission humanitaire redonne du sens à une époque où l’individualisme progresse
Pourquoi partir en mission humanitaire aujourd’hui a plus de sens que jamais
Dans une société où l’on parle beaucoup de performance et de réussite personnelle, la solidarité semble parfois reléguée au second plan.
Et pourtant, jamais elle n’a été aussi essentielle.
Les crises humanitaires, économiques et sociales nous rappellent chaque jour à quel point nos équilibres sont fragiles.
Partir en mission humanitaire, c’est choisir d’aller à contre-courant de l’indifférence, c’est décider d’agir, même modestement, pour ceux qui en ont besoin.
Aider les autres, c’est aussi se redécouvrir soi-même.
C’est retrouver du sens, du lien, de la gratitude, et souvent… un nouveau regard sur la vie.

Mission Maroc
Chez MISSION HUMANITAIRE, nous croyons que chaque volontaire, chaque soignant, chaque main tendue peut avoir un impact réel.
Nos missions ne sont pas seulement des expériences humanitaires : ce sont des expériences humaines profondes, qui changent à la fois ceux qui reçoivent et ceux qui donnent.
Alors oui, à une époque où l’individualisme semble gagner du terrain, la solidarité reste notre meilleure boussole.
Et si votre prochain voyage n’était pas seulement une destination, mais une rencontre avec l’essentiel ?
Envie d’agir ?
Les prochaines missions médicales et humanitaires sont ouvertes à tous les volontaires motivés : étudiants en santé, professionnels ou simples citoyens solidaires.
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Comment se passe une journée en mission humanitaire médicale ?
« Près de 200 millions de personnes dans le monde auront besoin en 2020 d’une aide humanitaire », avait déclaré l’ONU, avant l’émergence de la COVID-19. Toutes les populations qui arrivent à survivre en temps normal, avec des petits emplois journaliers, sont aujourd’hui confrontées à une grave crise humanitaire.
Plus que jamais, nous mesurons la nécessité de la solidarité internationale et l’importance de l’organisation de nos missions humanitaires, pour faire face à cette crise humanitaire.
Comment se passe en pratique une mission humanitaire médicale ?
Tout d’abord, nous partons le matin afin d’installer le camp médical dans un village pauvre. Ces villages sont souvent éloignés des centres de santé urbains. Ces camps médicaux auront été validé en amont, avec les autorités de santé du pays et le président du village concerné.
L’équipe de bénévoles va travailler toute la journée avec l’équipe locale en pays de mission. Nous participons donc à une belle chaine de solidarité, accompagnés de médecins locaux, de traducteurs et de logisticiens qui font partie de l’équipe locale.
Les patients venus consulter, vont tout d’abord passer au Poste « Accueil / enregistrement »
A leur arrivée, les patients vont se diriger vers le poste « accueil / enregistrement ». Les bénévoles vont créer un carnet de santé pour le patient ou utiliser celui déjà existant. Ils seront aidés dans cette tâche, par des traducteurs qui connaissent bien la culture locale du village. Les bénévoles vont recueillir les informations concernant le patient (Nom, prénom, âge, profession). Une fois le carnet de santé créé, les patients se dirigent vers le poste « accueil / régulation ».
Le poste « Accueil / Régulation » : un contact humain et solidaire avec la population, face à la crise humanitaire
A ce poste, les bénévoles ont le matériel médical nécessaire au recueil des informations importantes. Ils doivent prendre la tension, la température frontale, le poids et la taille du patient. Avec l’aide des traducteurs de l’équipe, les bénévoles notent ces informations dans le carnet de santé.
Ce contact avec la population est très important. Il permet de rassurer les personnes qui viennent consulter gratuitement. Nos bénévoles ont ainsi l’occasion de s’intégrer parfaitement à la population en développant leurs relations humaines et en faisant connaissance avec la culture locale.
Le poste « consultations » : une vraie alternative de soins pour les populations pauvres et / ou isolées
Les patients se dirigent ensuite vers les médecins pour la consultation médicale. De plus, nous travaillons toujours avec des médecins locaux, quel que soit le pays de mission. Une équipe humanitaire MH, c’est une équipe qui se compose de bénévoles venus de France, travaillant en collaboration avec les acteurs locaux du développement.
Les médecins européens qui participent aux missions humanitaires, doivent s’intégrer à l’équipe médicale locale. C’est une des clés de réussite de la mission. En effet, une mission humanitaire nécessite d’avoir l’humilité d’apprendre et de ne pas imposer notre mode de vie et de fonctionnement.
Les populations touchées par la crise humanitaire seront particulièrement vulnérables à la COVID-19. Les déplacements, le surpeuplement, la malnutrition, l’accès insuffisant à l’eau et à l’hygiène ainsi que l’éloignement des structures de santé, sont autant de facteurs favorisant la crise.
Le poste « Assistant Médecin » permet de garantir une traçabilité de l’action humanitaire réalisée
Lorsque le groupe de bénévoles est assez conséquent, il y a aussi un poste « assistant médecin ». Les bénévoles vont ainsi assister le médecin local, dans toutes les fonctions administratives. Afin de pouvoir assurer le suivi et la pérennité des missions, nous devons respecter un process administratif.
Le bénévole va ainsi noter dans le carnet de santé, les informations souhaitées par le médecin. Ces informations permettent le suivi du patient (pathologie, traitement, ordonnance). Le bénévole va ainsi contribuer à renseigner des tableaux de statistiques, qui seront ensuite colligées et analysées.
En mission, nous allons recueillir et compiler toutes les données, permettant ensuite de réaliser des statistiques médicales. MH contribue ainsi chaque année, à la meilleure connaissance de la réalité médicale du terrain. Les analyses statistiques sont utiles à MH France pour mieux améliorer l’efficacité des missions.
Ces comptes-rendus et feed-back sont aussi nécessaires à la communication avec les autorités locales de nos pays de missions. En effet, nous devons régulièrement montrer le bien-fondé de nos actions aux autorités de santé des pays que nous aidons. Ainsi, que ce soit au niveau local ou au niveau national, MH dispose des autorisations officielles et légales pour exercer une activité médicale en mission.
Le poste « Pharmacie » : permettre à la population d’avoir accès à des vrais médicaments efficaces
Le patient se dirige ensuite au poste « pharmacie ». D’autres bénévoles de l’équipe vont s’occuper de lui préparer l’ordonnance prescrite par le médecin. Les bénévoles du poste pharmacie vont récupérer le carnet de santé, afin de s’assurer de la prescription médicale. Nous préparons ensuite, une ordonnance pour chaque médicament prescrit.
Le traducteur va ensuite donner au patient, les explications sur la prise du médicament. Il va s’assurer également de la bonne compréhension par le patient. Ces médicaments sont achetés dans les pays de missions par MH, auprès de fournisseurs sérieux et agréés par les autorités du pays. Les prescriptions réalisées ainsi que les médicaments donnés, sont également comptabilisées afin de renseigner nos bases statistiques.
Le poste « Infirmerie » : donner la possibilité à tous les patients d’avoir accès aux soins
Dans le même temps, s’il y a des soins à faire, l’infirmière du groupe est dépêchée de son poste pour les effectuer. De nombreuses infirmières diplômées participent régulièrement à nos missions humanitaires.
Le poste infirmerie permet aussi de pouvoir exercer son métier, dans des conditions différentes et en apprenant beaucoup. Des rencontres riches en échanges humains et en solidarité.
Le poste « Animation / Prévention » : faire passer le message de façon ludique
Le lavage des mains, l’hygiène bucco-dentaire, la prévention des pathologies transmissible, sont d’autant de sujets que nous abordons en mission avec les populations. Les enfants sont également régulièrement pris en charge en mission par nos bénévoles, afin de réaliser des séances de prévention aux pathologies du pays.
L’accès à l’eau potable ainsi qu’au savon font partie de nos problématiques fréquentes en mission. C’est la raison pour laquelle MH investit depuis des années, dans l’amélioration des conditions de vie des populations. Nous réalisons régulièrement des chantiers humanitaires, afin d’offrir l’accès à l’eau aux populations isolées et démunies.
La prévention autour de l’hygiène est un sujet fréquent abordé dans les missions humanitaires. En effet, les enfants sont nombreux à venir avec leurs parents en consultation. Le jeu est souvent la meilleure façon de faire passer le message autour de la prévention.
La crise humanitaire actuelle rend ces populations encore plus vulnérables aux pathologies courantes
L’épidémie de Covid-19 réduit encore davantage l’accès aux soins de santé pour les populations. En effet, les systèmes de santé déjà surchargés en temps normal, sont maintenant inaccessibles aux populations les plus pauvres. La crise humanitaire prend le dessus sur la pandémie. Nous avons hâte que les frontières ouvrent, afin d’aller sur le terrain continuer notre mission de solidarité internationale.
Une équipe bénévole au service des plus démunis
Caroline est une bénévole très engagée au sein de notre Organisation de Solidarité Internationale. Bénévole depuis 2013 chez MH, elle met ses compétences au service des plus démunis. Elle a fait 10 missions à ce jour, dans tous nos pays d’intervention. « Mais au fait Caroline, pourquoi l’humanitaire chez MH ?
La rencontre entre un bénévole et une association est un véritable échange autour d’une passion commune
23.7 % de la population française est engagé dans le bénévolat au sein d’associations (enquête IFOP pour « France Bénévolat »). Ce qui représente 12.5 millions de personnes qui s’investissent, de une fois par semaine à plusieurs fois dans l’année, pour une passion partagée.
Selon d’autres données, ce sont 4 250 000 personnes (soit 34% du bénévolat associatif) qui sont actives dans le Social caritatif et la solidarité internationale.
Le bénévole vient soutenir une cause qui lui tient à cœur et donner de son temps pour vivre sa passion. L’association, quant à elle, a besoin de bénévoles pour mettre en œuvre son projet associatif. Les deux parties doivent y trouver leur compte, afin d’avancer ensemble et ce, le plus longtemps possible.
La solidarité internationale et le bénévolat caritatif sont des enjeux difficiles à mettre en œuvre sur le long terme
S’engager pour une cause demande de la confiance, à partager des deux côtés. Le bénévole souhaite savoir pourquoi il s’investit, comment il peut être utile et comment va être utilisé son investissement. L’association souhaite que le bénévole puisse partager ses propres valeurs dans le respect de l’éthique de l’association. L’association a besoin également que le bénévole soit actif et engagé dans les actions terrain.
La solidarité internationale est un terrain complexe, où se croisent le choc des cultures et la volonté de bien faire. Le bénévole vit sa passion caritative en venant aider les populations démunies. Mais l’association doit assurer la pérennité des actions sur plusieurs années. En effet, aider des populations requiert un investissement régulier sur l’année ainsi que sur le long terme. Cela permet de mesurer l’efficacité des actions mises en place. Toute autre façon de procéder ne rentre pas dans les critères de sérieux que l’on peut attendre d’une Organisation de Solidarité Internationale.
MISSION HUMANITAIRE suit ses actions et ses projets depuis près de 23 ans
La pérennité des actions, Caroline elle connait. En effet, en étant bénévole depuis plusieurs années au sein de MH, elle peut suivre et témoigner de l’avancée des programmes et des projets mis en place. « C’est avec bonheur que nous pouvons suivre l’évolution de certains patients, de certains villages, au fur et à mesure des années ».
La pérennité de nos actions se mesure avec le suivi des indicateurs. 25 000 patients soignés gratuitement chaque année en moyenne. Plusieurs centaines de villages visités régulièrement dans l’année. Nous permettons également à de nombreux enfants et de nombreuses familles de pouvoir améliorer significativement leurs conditions de vie. Enfin, les missions permettent aux populations de participer à des chantiers humanitaires de rénovation (santé et scolarité).
2024 : une année d’actions solidaires et d’engagement humanitaire sur le terrain
2024, une année de terrain et d’actions solidaires
Si l’actualité mondiale a parfois été marquée par des crises et des incertitudes, MISSION HUMANITAIRE a continué à agir avec constance et conviction.
Nos équipes et bénévoles ont mené plusieurs missions médicales humanitaires et d’actions solidaires au Bénin, à Madagascar, au Cambodge et en Inde, apportant soins, écoute et soutien aux populations les plus démunies.
En effet, chaque mission est une aventure humaine : des rencontres fortes, des sourires partagés, et la certitude que chacun peut contribuer à améliorer la vie des autres, même pour un instant.
« Quand on soigne une personne, on change une vie. Et parfois, c’est la nôtre qui change aussi. »
Une équipe engagée et des partenaires fidèles

Mission Madagascar
En résumé, en 2024, nous avons pu compter sur :
-
des équipes locales investies, formées et passionnées,
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des bénévoles venus de toute la France et d’autres pays européens,
-
et le soutien de partenaires institutionnels et privés, qui rendent ces actions possibles.
Chaque mission est le fruit d’une collaboration étroite entre nos bénévoles, nos coordinateurs sur le terrain et les structures locales (centres de santé, écoles, associations).
C’est cette coopération qui garantit l’efficacité et la sécurité de nos interventions.
Merci à tous nos volontaires
Nous adressons un immense merci à tous ceux qui ont participé aux missions de 2024 : médecins, infirmiers, logisticiens, étudiants, mais aussi citoyens solidaires venus simplement “donner du temps et du cœur”.
Grâce à eux, des milliers de consultations ont été réalisées, des médicaments distribués, des enfants soignés, et des liens tissés.
Et maintenant ?
L’aventure continue en 2025 avec de nouveaux projets, de nouvelles missions, et toujours la même conviction :
la solidarité est notre meilleure réponse à l’indifférence.
Pour rejoindre une mission humanitaire cette année :
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Mission humanitaire : quand une expérience sur le terrain change une vie
Quand l’action devient transformation
L’été 2023 a été marqué par plusieurs missions humanitaires dans différents pays. En effet MISSION HUMANITAIRE agit depuis plusieurs années : au Bénin, à Madagascar, au Cambodge et en Inde.
Pour nos bénévoles, ces missions ne sont pas seulement des moments d’aide médicale ou une expérience terrain. Ce sont aussi des rencontres, des leçons de vie, et souvent une reconnexion avec soi-même.
“On part pour aider, mais on revient avec tellement plus que ce qu’on a donné.”
Chaque mission est une aventure humaine où se mêlent fatigue, solidarité, émotions et gratitude. Les sourires des enfants, la reconnaissance des familles, les échanges avec les soignants locaux rappellent à chacun l’essentiel : le lien humain.
Parole de bénévole
“C’était ma première mission humanitaire et une belle expérience terrain. Je suis infirmière en France, et je pensais surtout apporter mes compétences médicales.
Mais sur place, j’ai compris que l’essentiel, c’est la présence, le regard, la main qu’on tend.
J’ai vu des enfants rire malgré la maladie, des parents pleurer de soulagement, et j’ai senti à quel point la solidarité n’a pas de frontière.
Cette mission m’a profondément transformée. Je me sens plus riche humainement, plus ancrée, plus vivante.”
– Claire, bénévole MISSION HUMANITAIRE – Mission Madagascar, juillet 2023
Ensemble, construire un monde plus humain
À travers chaque mission, MISSION HUMANITAIRE cherche à semer de petites graines d’espoir et à renforcer les capacités locales.
Nos actions s’inscrivent dans la durée, dans le respect des cultures et des communautés qui nous accueillent.
Chaque volontaire, qu’il soit professionnel de santé ou citoyen engagé, devient un maillon d’une chaîne de solidarité qui dépasse les frontières.
Et si c’était votre tour ?
Partir en mission, c’est faire le choix d’une expérience rare, intense, qui marque une vie entière.
Que vous soyez étudiant, professionnel de santé ou simplement animé par le désir d’aider, vous pouvez rejoindre une mission à venir.
2023 : une année de défis humanitaires et de renouveau solidaire
2023 : une année de défis mais aussi d’espoir
Les premiers mois de 2023 ont été marqués par de nombreuses urgences humanitaires à travers le monde et de besoins en actions solidaires :
des séismes dévastateurs, des crises alimentaires persistantes, des systèmes de santé saturés.
Selon l’ONU, plus de 339 millions de personnes avaient besoin d’une aide humanitaire au début de l’année.
Face à cette réalité, MISSION HUMANITAIRE a poursuivi sa mission : apporter une aide médicale et humaine dans les zones les plus fragiles, en collaboration avec des équipes locales engagées.
Redonner du sens par l’action
Partir en mission humanitaire, c’est choisir d’agir plutôt que de subir, de rencontrer plutôt que d’observer, d’aider plutôt que de juger.
C’est aussi vivre une expérience unique, qui transforme profondément la façon de voir le monde.
“Quand on tend la main à l’autre, on découvre souvent qu’il nous tend la sienne en retour.”
Nos bénévoles et partenaires ont ainsi poursuivi leurs engagements au Bénin, à Madagascar, au Cambodge et en Inde, en apportant soins, écoute, éducation sanitaire et soutien humain.
La solidarité, notre réponse à l’individualisme
2023 a aussi marqué un retour fort du désir d’engagement après les années de pandémie.
De nombreux volontaires ont souhaité redonner du sens à leur vie personnelle et professionnelle à travers l’action humanitaire.
Chez MISSION HUMANITAIRE, nous croyons que la solidarité reste la plus belle réponse à l’individualisme.
Une dynamique qui se poursuit
Les actions menées en 2023 ont permis d’ouvrir de nouvelles perspectives pour les années à venir :
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développement de partenariats médicaux et éducatifs,
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mise en place de projets de santé durable,
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et formation de nouveaux Chefs de missions.
L’aventure continue, et chaque bénévole, chaque don, chaque mission compte.
👉 Pour en savoir plus sur les prochaines actions et rejoindre une mission :
www.mission-humanitaire.fr
Coronavirus – Les gestes barrières et les gestes de solidarité
Les gestes de solidarité : un remède contre l’isolement, contre l’exclusion et contre toutes formes de discrimination.
Nous connaissons « les gestes barrières » à adopter pour limiter la transmission des virus. Mais nous avons aussi à notre disposition des gestes vieux comme le monde : les gestes de solidarité. Des gestes à adopter pour freiner la propagation de l’exclusion et des inégalités.
La solidarité commence en France, à sa propre porte, dans son quartier
En effet, nul besoin d’aller forcément dans un pays lointain pour aider et se rendre utile. Aussi, nous pouvons le faire chaque jour en portant simplement un peu plus d’attention à ceux qui nous entourent. Dans chaque quartier, chaque ville quelqu’un a besoin qu’on lui vienne en aide. Cette aide ne se mesure pas obligatoirement par des actions spectaculaires. Une main tendue, un sourire au croisement d’un regard, un « merci » ou un « bonjour » à quelqu’un que l’on ne connait pas.
La crise générée par le Coronavirus a montré qu’on pouvait faire beaucoup de choses avec de simples gestes de solidarité
Une solidarité mise à l’épreuve avec le confinement. Nous avons découvert que les réseaux « sociaux » pouvaient aussi devenir des réseaux de solidarité. Impossible de voir nos proches, nos familles, nos amis, nous avons redécouvert combien il était important d’être solidaires les uns envers les autres.
Nous avons découvert que notre voisin de palier était « un ami » réel et à notre porte, capable de nous sourire et de nous venir en aide.
Nous avons aussi réalisé que quelques simples gestes de solidarité pouvaient changer la vie des personnes résidentes en Ehpad. Plusieurs milliers de dessins et de correspondances ont été générées entre les enfants confinés et les résidents isolés et seuls dans les Ehpad. Le réseau MH s’est adapté à la crise et a mis son réseau de bénévoles à disposition des résidents des Ehpad.
Quand les gestes de solidarité passent la barrière des frontières
Il y a quelques semaines, dans la continuité de notre opération en faveur des Ehpad en France, nous avons tissé un lien international original. Nous avons proposé à l’équipe de l’ Ehpad de St André-des-Eaux, la mise en place d’un lien de solidarité avec Madagascar.
Il s’agit d’une correspondance avec la structure qui prend soin des personnes âgées, isolées de Mahajanga (notre zone d’intervention à Madagascar). Entourés de l’animatrice et de la psychologue de la résidence en France, nous avons donné la possibilité aux résidents de communiquer avec d’autres résidents à l’autre bout du monde. Les premiers courriers ont été formulés, soit sous la dictée pour ceux qui ont des difficultés à écrire, soit sous la plume d’une écriture appliquée pour ceux qui peuvent encore se le permettre.
Écrire, raconter, se présenter, curieux de ceux qui sont si loin d’eux. Une vraie différence dans leur mode de vie mais proches parce que du même âge. Proches car d’une même époque, d’un ancien monde porteur d’un enthousiasme chaleureux, authentique, simple.
Ces courriers sont arrivés à destination grâce au relais de notre équipe MH à Madagascar. Un premier obstacle fut dépassé : ne pas savoir lire, ni écrire !
Comment dépasser cette contrariété ? Grâce à l’immense dévouement de notre équipe locale et de nos partenaires à Madagascar. Nous avons accompli cet exploit ! Les courriers arrivent, les échanges sont émouvants et derrière les mots on devine les histoires de vie de cette génération. Une génération heureuse d’échanger, de réaliser que quelque part, très loin de la France, ils sont vivants pour d’autres.
Le premier chapitre d’une belle histoire ne fait que commencer.
La solidarité internationale : un remède contre l’isolement, contre l’exclusion et contre toutes formes de discrimination.
Depuis près de 18 ans, nos équipes de bénévoles parcourent le monde pour apporter aide, solidarité et accompagnement aux populations démunies.
Tout le monde peut aider, même depuis son domicile. Aider à partager nos actions et notre passion.
Dans chaque département, dans chaque région, il y a un correspondant MISSION HUMANITAIRE.
Prenez contact. Un simple mail, une simple rencontre et c’est la chaine de solidarité internationale qui progresse.
Participer à une action humanitaire, même en restant en France
Notre OSI MISSION HUMANITAIRE continue son action humanitaire auprès des populations défavorisées, malgré la pandémie de Covid-19. En effet, la fermeture des frontières de tous les pays, empêche nos bénévoles de partir aider sur le terrain.
Dès le début du confinement, notre organisation s’est mobilisée pour aider les personnes qui en avaient le plus besoin. Dans nos pays de missions. Cette aide a été menée sur plusieurs fronts en même temps.
Premièrement par l’intervention de nos équipes locales auprès des populations fragiles et isolées. Objectif : répondre spécifiquement à la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Nos équipes locales ont distribué des masques et mis en place des équipements de lavage des mains. Elles ont également participé à la préparation et rénovation de salles spécifiques dans les hôpitaux afin d’accueillir les patients atteints du Covid-19. Des campagnes de dépistage ont été aussi organisées au sein des villages, par la prise de température, des séances de sensibilisation aux gestes barrières.
A Madagascar, MH a financé la rénovation de zone d’accueil et de traitement des patients atteints du Covid-19. Cette opération a été réalisée avec le partenariat du CHU. Au Bénin et au Togo des dispositifs de lavage des mains ont été mis en place pour la population. Ces dispositifs de lavage des mains ont été installés et mis en place avec la collaboration active des autorités locales.
Au Cambodge et au Bénin, nous avons mis en sécurité les enfants de nos Maison de Protection à l’enfance, face au Covid-19. Distribution de masques et de gel et apprentissage des gestes barrières. A Madagascar nous assurons les soins et les repas d’une maison de personnes âgées sans ressources.
En Inde, notre équipe à rapidement démarré une campagne de dépistage et de prévention face à la propagation du virus.
Ensuite nous avons mobilisé nos équipes en pays de mission, pour continuer à venir en aide aux populations fragilisées par la pandémie.
En effet, la fermeture des frontières, le confinement, les cordons sanitaires, les couvre-feux, ont rapidement généré une véritable crise humanitaire dans beaucoup de pays. De plus, dans nos pays de missions, beaucoup d’emplois sont générés par ce que l’on appelle l’économie « informelle ». Cette économie fragile peut être définie comme l’ensemble de toutes les activités économiques échappant à la régulation de l’État. Cette économie informelle et les emplois qu’elle génère, n’est que très peu, voir pas prise en compte par la politique économique des États.
Ces emplois et cette économie précaire sont souvent générés dans des zones, où l’État est incapable de répondre aux besoins fondamentaux de la population. Cette économie informelle permet à la population de créer des emplois. Ce sont souvent des emplois journaliers et très précaires. Cela permet aussi aux familles de survivre. Ces faibles ressources permettent aux familles de se soigner et de scolariser leurs enfants. Le confinement a bloqué cette économie informelle. Cela a une répercussion importante sur le marché des services et des biens de consommation.
MISSION HUMANITAIRE a donc lancé une collecte de fonds, afin d’aider nos équipes locales sur le terrain. Objectif : faire face à cette crise sanitaire et donc économique.
Des centaines de familles vont pouvoir continuer à vivre, grâce aux fonds récupérés. Ces fonds servent aussi à se battre, dans la mesure de nos moyens, afin de ralentir la progression de la pandémie de Covid-19. En effet, le système de santé le plus fort, sera toujours le plus faible si le Covid-19 fait le tour du monde et nous revient après plusieurs mois.
Faire un don est donc une façon généreuse et intelligente pour aider les populations vulnérables économiquement. Les aider à faire face à la propagation du Covid-19. Cela permettra d’empêcher le virus de se propager et de revenir en force frapper à nos portes dans quelques mois. De plus, votre don vous ouvre le droit à une réduction fiscale à hauteur de 66%.
Faire un don est également une solution économique et efficace, pour faire de l’humanitaire et aider, tout en restant chez soi.
Ces dons permettent à notre OSI MISSION HUMANITAIRE de distribuer des produits de première nécessité. En Inde, notre équipe locale offre cette aide aux populations pauvres, grâce à vos dons. Nous avons distribué des repas, du riz, du savon.
Nous attentons l’ouverture des frontières avec impatience, afin de repartir en mission pour aider les populations sur place.
Depuis près de 18 ans, nos équipes de bénévoles ont l’habitude d’apporter leur aide aux populations démunies et / ou isolées. Cette action humanitaire pérenne, a pour objectif d’apporter soins et consultations gratuites aux populations de 5 pays. Le Cambodge, le Togo, Madagascar, l’Inde et de Bénin.
Nos missions humanitaires sont aussi axées sur le dépistage et la prévention des différentes pathologies. Nous complétons aussi notre action humanitaire par des chantiers bénévoles de rénovation de centres de santé et centres pour accueillir les personnes en difficulté (maisons de retraite, orphelinats, écoles pauvres).
Face au Covid-19, l’importance de la solidarité internationale
Le port du masque, les gestes barrières, les précautions sanitaires liées à la transmission de pathologies. Nous connaissons cela depuis des années, dans nos missions humanitaires. Une maladie transmise par des gouttelettes d’origine nasale lors de contacts étroits et fréquents avec des personnes infectées et non traitées. Il ne s’agit pas du Covid-19 mais de la lèpre.
La Lèpre reste un problème majeur de santé publique, pour beaucoup de pays
La lèpre est une maladie chronique d’origine bactérienne. Elle fait partie des maladies tropicales dont on parle peu. Malgré l’existence d’un traitement efficace, des milliers de nouveaux cas sont recensés chaque année. La lèpre reste un problème majeur de santé publique, pour plusieurs pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine (sources Institut Pasteur).
Cette maladie chronique infectieuse provoque des lésions de peau et touche les liaisons nerveuses, mais si elle est diagnostiquée et traitée tôt, elle cesse d’être contagieuse et peut être soignée en 6 à 12 mois. Faute de traitement en revanche, la lèpre laisse des difformités entrainant des conséquences désastreuses pour le patient.
MISSION HUMANITAIRE est engagé activement dans la lutte et l’éradication de la lèpre en Inde
Arun est un petit garçon de 10 ans que nous avons rencontré lors de nos missions en Inde. Il a grandi dans une famille très pauvre depuis sa naissance. Plusieurs de ses amis et de ses proches dans le village, sont touchés par la Lèpre. Quand nous l’avons rencontré, lors d’un dépistage en mission, le médecin a confirmé les peurs de Arun : être atteint par la lèpre. « Je ne veux pas devenir comme mon grand-père, souffrir et peut-être me faire chasser du village ».
En Inde il y a encore beaucoup de personnes atteintes de la lèpre.
Aussi MISSION HUMANITAIRE India travaille en partenariat avec le département de la santé du Villupuram, spécialisé dans le dépistage et l’éradication de la lèpre.
MH est une Organisation de Solidarité Internationale reconnue en INDE par le Députy Director de la santé pour la lèpre. MH India et MH France se sont engagés à participer activement à l’éradication de la lèpre en Inde.
La lèpre est une pathologie mal vue par la population des villages. Souvent, les personnes atteintes par cette maladie sont abandonnées par leur famille et se retrouvent donc sans assistance.
Le Covid-19 a déclenché une crise sanitaire et économique mondiale, aggravant davantage les inégalités de santé
L’épidémie du Covid-19 a entraîné en quelques semaines une grave crise sanitaire et économique mondiale. Cette crise commence à se transformer en crise humanitaire pour beaucoup de pays dans le monde. Des pays où le système de santé est fragile et où les populations n’ont pas accès facilement aux soins gratuits.
Il était donc du devoir et de la compétence de MISSION HUMANITAIRE que d’aider ces populations. Des populations trop souvent isolées, qui n’ont pas accès aux soins. Pourtant un traitement existe pour les soigner.
Comment se déroulent nos interventions en mission humanitaire, pour faire face à cette maladie
La lèpre : ce mot fait peur à beaucoup de monde. Pourtant nos bénévoles viennent travailler en toute sécurité. En effet, la lèpre ne se transmet pas facilement. Elle ne se communique que lors de contacts prolongés avec une personne atteinte (plusieurs mois). De plus, notre hygiène de vie, notre immunité naturelle ainsi que les mesures de précautions mises en place lors de nos missions, permettent à nos bénévoles de dépister en toute sécurité. MH ne fait courir aucun risque à ses bénévoles.
Le département de la lèpre a donc proposé à MH un projet « le dépistage pour l’éradication de la lèpre ».
Les bénévoles vont dans les villages du district du Villupuram. Ils sont accompagnés d’un traducteur et guidés par une personne travaillant pour le département de la lèpre. Les bénévoles vont aller rencontrer la population, dans chaque maison. Si une seule personne porte les stigmates de la maladie, elle sera tout de suite signalée et prise en charge. Le département de santé de l’État, vont orienter cette personne ainsi que toute sa famille (enfants, parents, cousins, neveux), vers le dispensaire agréé le plus proche. Une suspicion de lèpre et ce sont des dizaines de personnes soignées.
L’éradication de la lèpre, passe aussi par le dépistage de masse au sein des écoles
Le dépistage se fait également dans les écoles, donc sur des enfants de 5 à 18 ans. Les enfants présentant des signes de la maladie, seront pris en charge par le dispensaire ainsi que leur famille.
C’est par la base que nous réussirons à éradiquer cette maladie. MH ne relâchera pas ses efforts dans le dépistage afin d’éradiquer cette maladie.
En complément de ces dépistages effectués dans les écoles et dans les villages, MH effectue des soins aux lépreux. Ces patients sont déjà enregistrés par le gouvernement, ils sont traités et ne sont donc plus contagieux. Nous nous devons d’aller dans les dispensaires afin de faire ou refaire les pansements des plaies qui n’ont pas été soignées, et nous suivons l’évolution de leurs plaies. Ils bénéficient également d’une consultation médicale, faite par un médecin local, et ils reçoivent un traitement pour une autre pathologie si besoin.
Seules les infirmières diplômées et les médecins du groupe sont autorisés par le Députy Director à prodiguer les soins aux patients. Les autres membres de l’équipe sont « les petites mains » ou tiennent le poste pharmacie. A chaque visite, nous recevons entre 30 et 40 patients, et chacun d’eux repart avec un kit à pansements pour refaire les soins à domicile. Ils reçoivent également un repas car beaucoup d’entre eux viennent de loin. Ces soins, traitements et repas sont distribués gratuitement, MISSION HUMANITAIRE prenant la totalité des dépenses à sa charge.
Même si vous ne pouvez pas partir en mission humanitaire, votre soutien financier sera le bienvenu.
L’aide humanitaire en période de Covid-19
On se pose souvent beaucoup de questions avant de s’engager dans une mission humanitaire. Est-ce que je vais être capable ? … est-ce que j’ai les compétences pour cela ? … Est-ce que mon aide sera utile aux populations ? …
Mais au fait … comment se passe le retour chez soi après une mission ? dans la vie de tous les jours …
Christine a participé à 4 missions humanitaires avec MH et a souhaité apporter son aide encore plus activement pour l’association et en faveur des populations que nous soutenons.
Elle nous raconte son retour à la vie de tous les jours, en rentrant de mission.
Se porter volontaire pour apporter son aide à une association humanitaire en période de Covid-19
La question en temps normal se pose déjà. Nous avons souvent entendu certains de nos amis nous dire : « mais pourquoi vous allez aider dans des pays à l’extérieur de nos frontières, alors qu’il y a beaucoup de besoins en France ? »
La solidarité et l’aide humanitaire n’ont pas de frontière. Nous pouvons tous aider notre voisin, nos proches et les personnes en difficulté que nous rencontrons en France. Et parallèlement, nous pouvons aussi apporter de l’aide à ceux qui ont besoin, à l’autre bout de la planète.
Il n’est pas nécessaire non plus de partir en mission humanitaire, pour apporter de l’aide aux populations défavorisées. Nous pouvons le faire depuis notre domicile en France, en soutenant les actions de l’OSI MISSION HUMANITAIRE.
Dans cette période mouvementée et inédite de Covid-19, la question reste pertinente. La fermeture des frontières ainsi que le confinement de la plupart des pays du monde, ont déjà commencé à engendrer une crise humanitaire sans précédent. En effet, beaucoup de populations pauvres que nous aidons habituellement par nos missions, souffrent. Elles se retrouvent seules face à une situation économique impossible à gérer.
L’aide humanitaire est nécessaire et permet de construire un futur, sur des bases plus équitables
Il est vrai que l’aide humanitaire, permet d’apporter un soutien actif aux populations défavorisées, démunies et isolées. Ces populations font l’objet d’une attention particulière de la part de MH depuis plus de 18 ans. Nos missions humanitaires permettent d’aider près de 25 000 personnes chaque année. Une aide pour accéder aux soins médicaux gratuits et aux consultations médicales, dans 5 pays, Cambodge, Bénin, Togo, Madagascar et Inde.
Partir en mission humanitaire permet de vivre une expérience humaine riche en découverte et en générosité. Cela permet également de rencontrer d’autres populations, d’autres cultures et des modes de vies différents.
Le retour à la maison, après une mission, permet de relativiser beaucoup de choses
« Quand on rentre de mission, on voit souvent la vie de façon différente », comme le mentionnent régulièrement les bénévoles à leur retour chez eux.
Cela permet souvent de relativiser certaines choses de la vie, revenir à l’essentiel et de moins stresser pour des détails.
Quand on rentre de mission, on prend conscience que d’avoir de l’eau potable à notre robinet à la maison, comme on veut et quand on veut, est une richesse inespérée. Quand on vient de quitter des populations, qui font chaque jour en 2020, des kilomètres chaque matin à pied, pour récupérer quelques litres d’eau pour la journée. Une eau qu’ils doivent faire bouillir pour la rendre potable.
A notre retour de mission, on prend conscience de ce que veut dire « l’accès aux soins » pour beaucoup de populations isolées.
L’aide humanitaire ne doit pas servir à faire des classements, pour savoir qui est plus pauvre et qui a besoin d’aide. Ces expériences humaines nous donnent l’occasion de partager, d’aider et de comprendre ce que l’on peut améliorer.
Dans une citation, Marc Aurèle (philosophe 121 – 180) avait dit : « Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre ».