3 semaines en mission humanitaire au Cambodge
Quelle aventure ! Quelle expérience !
De retour depuis 15 jours mais cette impression d’y être encore. Prek Eng, « Enzo et Tina », un nouveau chez moi.
Trois semaines passées dans ces lieux avec les enfants, et cette envie de vouloir revenir encore. Tous sont des amours auxquels on s’attache rapidement, auxquels je me suis attachée. Des enfants que j’ai découvert et que je vais revoir :
Lakman petit rigolo, Somna l’affectueux, Mesa la force tranquille, les jumelles Bunny et Bunna qui pour les distinguer, facile : Bunna est plus grande avec des petites joues pommelées et une bague à son annulaire gauche !!!! toujours motivées et très mauvaises joueuses, Savun la reine pour chambrer, Pek le roi des technologies, Roat et Plek les malins, Kunthy toujours à filouter avec le sourire, Srey Neang la discrétion intelligente, Srey Di l’aînée sérieuse, Srey Noch (que j’ai toujours appelée Srey Na plus simple) une francophile dans l’ âme, et les petits Mitita Laosa Smai et Paneth, des amours. Tous sont des diamants à l’état brut, des trésors.
Barrière de la langue il y a eu. Je ne parle pas Khmer et eux pas Français. Mais chacun faisant un effort pour communiquer, toujours nous nous sommes compris. Moi avec des rudiments de Khmer et eux en contextualisant mes propos. Blagues, histoires de vie, jeux de cartes… pas de problème, nous nous sommes compris !
Mon statut en France : célibataire sans enfant et jeune interne de chirurgie.
Mon rôle ici : animatrice de jeux, médecin, infirmière, et chaperonne de 17 enfants que j’ai sincèrement aimés … J’ai endossé toutes ses casquettes professionnelles. Allant de la marelle aux sessions de balles aux prisonniers en passant par les matchs de badminton, aux séances coiffure avec les filles ; allant d’un point de vue médical aux examens médicaux, aux vaccinations, aux rappels de l’hygiène bucco-dentaire…
Mais de tout ça ce que j’ai le plus aimé c’est le partage, l’amitié forte crée entre nous tous sans chichi sans artifices et ce de façon simple et égalitaire.
Je vais revenir, il ne peut pas en être autrement. On ne met pas de côté ceux que l’on a aimés même s’ils sont distants de 10 000 km.
On ne laisse pas tomber des enfants, on les aide, on les aime.