Les témoignages de volontaires
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De Léa, Educatrice jeunes enfants, LARCAY
Premier Noël à Amour et Manon
Organiser la fête de Noël des enfants de l’orphelinat Amour & Manon : telle était la mission fixée.
Vivre au sein de l’orphelinat, participer à l’éveil, l’éducation et au bonheur de 36 enfants à l’autre bout du monde lors des fêtes de Noël fût un réel plaisir.
Noël, au Bénin, n’a pas eu la même saveur qu’en France … Voir les yeux écarquillés des enfants devant leur premier cadeau, leur énergie à danser et à faire la fête, leur bonheur tout simplement de se sentir existé, reconnu et aimé par quelqu’un.
Cette mission fût intense autant par le travail que cela a demandé que par les émotions vécues. Chaque jour, une nouvelle activité (jeux, ateliers manuels, soutien scolaire, …) était proposée ou une sortie (piscine, plage, terrain de jeux). Les journées étaient remplies de partage et d’échanges autour d’activités ou de sorties.
Leurs conditions de vie ne sont pas faciles, mais ces enfants se lèvent tous les matins avec l’envie de se battre et de prouver qu’ils peuvent arriver à devenir quelqu’un. A nous alors, de les aider dans la conquête de ce bel avenir …
Léa (Éducatrice de Jeunes Enfants)
De Philippe, assistant technique biomédical, RUNGIS
Bénévolat humanitaire au Cambodge
Bonjour
Voici le résumé de ma mission au Cambodge.
Depuis plusieures années, j’ai la possibilité de séjourner en Asie et après chaque voyage, j’ai la nostalgie de ces gens simples, durs mais surtout gentils et reconnaissants.
Bien que n’ayant pas de connaissance dans le domaine de la santé je voulais participer à quelque chose d’humanitaire et de médical afin de les aider à améliorer leur quotidien. Aussi, j’ai pu apporter mon aide à une structure au niveau de l’encadrement des visites médicales et de la distribution de médicaments.
Ces consultations servent surtout à guérir des petits » bobos » mais aussi à avoir un suivi patient et à depister des pathologies nécessitant d’autres soins.
La convivialité et la bonne humeur sont la trame de ces consultations aussi bien dans les villages flottants avec de nombreux adultes que dans les écoles ou les orphelinats. L’objectif de chaque participant est le même et tout le monde travaille dans la bonne humeur et sans principe hiérarchique.
Je savais que mener ce genre d’action ne serait pas sans conséquence : la première est que j’étudie déjà une prochaine mission, et la seconde est que j’ai « contaminé » un des mes amis qui m ‘accompagnera à partir de l’année prochaine.
Je vous joins quelques photos qui me servent de calendrier de cette merveilleuse aventure.
Amicalement
Philippe
De Catherine, médecin, NARBONNE
Mission solidaire au Cambodge
Novembre 2011
Partie à nouveau au Cambodge, dans la même région, j’en reviens avec des paysages, des paroles et des visages souriants plein la tête.
D’abord un grand merci à toute l’équipe pour tous les partages et la bonne humeur. Merci à l’organisation bien rodée.
C’est aussi le plaisir de retrouver des personnes rencontrées lors de la dernière mission.
Bien sûr, du point de vue médical, on se sent un peu démunie face à certaines pathologies. Malgré cela, ces patients sont heureux de pouvoir parler de leurs problèmes et d’être écoutés. L’aide des interprètes est alors très précieuse. Quelle joie de revoir cet homme qui revenait pour se faire refaire son pansement.
Il y a aussi la joie de rencontrer des personnes dynamiques et motivées qui s’investissent dans des écoles et qui se préoccupent de la santé et du bien-être des enfants. Notamment cette ONG suisse « Don du Cœur » qui va se charger, elle-même, d’amener à l’hôpital les enfants qui doivent être pris en charge pour des examens complémentaires. Cette même ONG a acheté un vélo pour chaque enfant trop éloigné de l’école pour qu’il puisse avoir une scolarité.
Cela réchauffe le cœur de voir ces élans de générosité et de fraternité qui se complètent pour le bien de ce peuple qui nous apporte beaucoup.
Catherine
NARBONNE
De Martine, psychologue
Mission solidaire au Cambodge
Troisième mission avec MISSION HUMANITAIRE , seconde au Cambodge et encore de nombreuses découvertes dans des domaines variés (les modes de vie, les besoins, la santé, l’histoire etc …).
Le rôle d’ « assistante » convient bien à des personnes polyvalentes ( faute d’être médecin ou infirmier !) car il faut louvoyer entre différentes fonctions : réguler les arrivées des malades, préparer sur ordonnance les médicaments, occuper les enfants, aider les personnes âgées, rédiger (avec le traducteur khmer) un courrier pour un suivi médical, bref tout ce qui fait gagner du temps aux consultants.
Et tout cela dans une ambiance amicale , chaleureuse, tous unis pour que les objectifs de la mission soient atteints .
Avec un souhait exprimé par nous tous : repartir !
Brigitte, Gérald, Marie-Anne et Nicole
Mission ORISSA octobre 2011
Très bon accueil auprès des Tibétains de Jeerang.
Gros travail de nettoyage des sanitaires et des chambres du petit monastère et, grande lessive !!! avec la participation de tous les jeunes moines dans la joie et la bonne humeur.
Dommage, nous n’avons pas pu intervenir au niveau de la cuisine et du réfectoire. Il reste donc beaucoup à faire pour les prochains missionnaires !
Interventions au sein des écoles sur l’hygiène.
Comme avec nos propres enfants, il est nécessaire de leur dire et redire de se laver les mains, les dents et de ne pas manger trop de bonbons !
Nous avons réalisé tous ensemble des affichages pour décorer les classes. Chacun est reparti avec une nouvelle brosse à dents et du dentifrice.
De Jean-Luc, Kinésithérapeute, BALLAN
Une mission humanitaire en Orissa, octobre 2011
Beaux échanges avec les Tibétains de Jeerang pour un « apprenti missionnaire novice ».
Le langage des mains est universel. Lors de cette 1ère mission, en complément de soins directs au Menlha hospital et à domicile, j’ai également opté pour initier 2 infirmières à quelques techniques basiques de massages-drainages.
Les intégreront-elles dans leur pratique professionnelle ? la prochaine mission à Jeerang pourra, je l’espère, nous apporter quelques éléments de réponse.
Sous quelques latitudes qu’elle soit, la situation de handicap reste également universelle.
Ma rencontre avec Yang Chen, jeune femme handicapée commerçante à Jeerang qui se déplace en position « à genoux dressés » m’a amené à lui proposer :
Dans l’immédiat de fixer des poignées « d’accroche » en différents points du magasin et d’utiliser un fauteuil à roulettes de bureau pour se tracter d’un point à un autre.
Dans un second temps (délai de +/- 6 mois après la mission) d’essayer de lui procurer un fauteuil roulant électrique afin qu’elle puisse se déplacer de manière autonome en extérieur.
A vos idées et suggestions pour aider à financer ce projet ce qui, dans tous les cas, reste l’écueil majeur dans l’océan des besoins humains sur notre planète.
De Stéphanie, Conseillère insertion, LILLE
Ma mission humanitaire chez les Tibétains
Du temps est passé depuis ma participation en septembre à la mission en Orissa mais les souvenirs restent très présents tout comme l’émotion qu’ils suscitent.
En partant en mission humanitaire, je souhaitais effectuer des actions concrètes sur le terrain et ainsi être au contact direct avec la population locale. Ce fut vraiment le cas et cela m’a permis de découvrir la communauté des réfugiés tibétains, leur mode de vie, leur extrême gentillesse …
En participant à l’enquête sur la nutrition puis en me rendant aux domiciles des personnes âgées, j’ai été touchée par l’accueil qui m’a été réservé, la confiance accordée, et la simplicité des rapports que nous avons établis.
J’ai également été sensible à la solidarité qui est très présente au sein des familles et au respect accordé aux personnes âgées.
Cette expérience m’a permis de donner une aide ponctuelle et de recevoir énormément de la part de ces personnes. Je suis très heureuse de cet enrichissement mutuel et reste très émue par cette expérience humaine.
De Anaïs, infirmière pédiatrie, BAGNEUX
Souvenirs inoubliables en Orissa
Ces 15 jours passés dans les camps de réfugiés tibétains sont déjà lointains mais resteront à jamais gravés dans mon esprit et dans mon cœur. Des rencontres extraordinaires avec des gens d’une gentillesse incroyable et d’une simplicité rare.
Tous nous ont accueillis les bras ouverts. Nous avons eu la chance de partager de riches moments au sein de l’hôpital, du monastère, dans l’association des femmes tibétaines ou encore chez les locaux. J’espère que notre court passage parmi eux les aura aidés.
Je n’oublierai jamais ces moments d’exception. Merci pour cette magnifique aventure.
De Maude, Etudiante
15 jours au bout du monde
C’était un merveilleux voyage au bout du monde et l’ensemble des gens rencontrés là-bas sont formidables. Ils font tous de cet endroit, un lieu plein d’émotion et de richesse inestimable, malgré les très faibles moyens.
Ce fut 15 jours au cours desquels nous avons fait des rencontres sensationnelles. Nous nous sommes liés d’amitié avec les petits moines à l’occasion de nos check up à l’hôpital et de nos séances d’apprentissage à l’hygiène au sein du monastère.
Nous avons admiré les femmes des camps lors des conférences que nous avons organisées pour elles. Nous avons découvert des familles, toujours prête à nous ouvrir leur bras et leur cœur, pour notre enquête nutrition. Nous nous sommes extasiés devant les malades aussi, pour leur courage, à qui nous avons rendu visite chez eux.
Nous avons rangé la pharmacie avec le staff médical et pleins d’autres petits travaux à l’hôpital ! Maman s’est même chargé de remettre la comptabilité à jour.
La soif d’apprendre anime les tibétains, ce sont des personnes extraordinaires avec qui le dialogue est simple et sans complications.
De plus, nous avons partagé avec les membres du staff médical, des instants terriblement privilégiés. Ensemble, nous sommes allés à l’océan, nous avons dansé et chanté et nous avons rit de tout notre cœur. Chacune d’entre nous a eu le privilège de porter les robes traditionnelles tibétaines, les choupa, le temps d’une soirée en osmose parfaite avec nos hôtes.
Les barrières de langues et de culture s’effacent si vite là bas et laissent place au bonheur.
Le départ fut difficile pour chacune d’entre nous. Ceci traduit l’intensité de notre séjour et tout l’ amour que nous avons donné mais surtout reçu …
De Catherine, comptable
De retour de ma mission en Inde
Le temps du recul est là … les images reviennent, chargées de leurs couleurs et de leurs odeurs. Le silence recueillant du lieu manque et les sourires de ses habitants hantent les pensées.
Dans ce bout du monde où le dénuement n’a d’égal que l’abondance des cœurs, l’échange et le partage furent notre quotidien de quinze jours.
Leur foi en l’avenir, leur avenir, eux qui n’ont plus de racines, vous submerge d’admiration. Le respect s’impose de lui-même et vous porte à tout donner.
Donner de son temps, de son énergie, de ses compétences, mais avant tout et surtout, donner de l’Amour …. et le nôtre n’est rien, comparé au leur …