Les témoignages de volontaires

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De Virginie, Chef d’entreprise, Indre et Loire

Mission Humanitaire au Bénin, décembre 2012

Que dire de ce séjour, des pages n’y suffiraient pas !

Une découverte certes, un nouveau pays, une culture différente et tellement de chaleur. Je n’oublierai jamais les chants généreux des enfants,  leurs sourires et leur gaité qui ne doivent pas nous faire oublier qu’ils sont souvent les victimes de la cruauté des adultes.

virginie1L’aventure humaine est grande et enrichissante : on s’improvise tour à tour, pharmacien, opticien, infirmière, secrétaire médicale, puéricultrice, professeur … bien sûr, tout cela avec un encadrement à la hauteur, sans lequel notre  engagement serait moindre.

virginie2Les journées débutent tôt le matin pour se finir tard dans la nuit. Cependant, toutes ces images, ces sons, ces odeurs, ces échanges, ces moments de tendresse et d’émotions agissent comme une bouffée d’adrénaline. J’aurais voulu qu’elles ne s’arrêtent jamais !

Finalement, j’ai l’impression d’avoir plus reçu que donné !

Un grand merci, à mes compagnons de voyage, tous ensemble nous avons réussi notre mission grâce à notre bonne humeur et à notre discernement.

Un grand bravo à Mission Humanitaire, sans laquelle tout cela ne serait pas, continuez comme ça !

A très bientôt car bien sûr, je ne m’arrêterai pas là !

Yovo, yovo, chante encore dans ma tête … le chant du coq aussi !

De Jessica, Infirmière

Bénévolat humanitaire à Madagascar, décembre 2012

Voilà déjà un mois que nous sommes rentrés de notre mission à Ambanja et il n’est pas simple de trouver les mots pour décrire l’intensité d’une telle expérience.

jessica1Tout d’abord il y a la rencontre avec le peuple malgache, un peuple qui m’a ému par sa gentillesse et son éternel sourire.

Rencontre aussi avec ma formidable équipe de co missionnaires, des gens ouverts, désireux de rencontre et de partage. Nous avons tout partagé les joies, les peines, les romans et les fous rires lors de parties de cartes endiablées.

Une équipe solidaire qui a été un vrai soutien pendant la mission. Sans oublier la chef de mission qui par sa bonne humeur et son écoute a contribué à cette sympathique ambiance.

Il y a aussi la complicité qui s’est rapidement installée avec nos partenaires locaux : le personnel chaleureux et toujours disponible de la maison, nos interprètes à l’hôpital et les médecins locaux.

Pour en revenir a la ville d’Ambanja, la pauvreté est effectivement très présente et je m’étais préparé a ressentir un choc en y arrivant.

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De Carole, Auxiliaire de puériculture

Ma mission humanitaire au Bénin, décembre 2012

Bonsoir à tous,

Je suis rentrée du Bénin le 24 décembre 2012 où j’ai passé 15 jours, dans la ville de Ouidah.

Il m’a fallu 1 mois pour faire un petit témoignage. Je vous laisse imaginer ….

J’ai passé une aventure extra ordinaire, et j’ai franchement du mal à redescendre.

Dès le premier jour, nous sommes baignés dans la culture Béninoise, puis nous faisons connaissance avec les petits amours de l’orphelinat. Merveilleux échanges, sourires, complicités…. Quelle belle leçon de vie !!!

Nous sommes partis avec deux médecins. Nous avons pu aller dans des villages isolés et rencontrer les villageois. Une ambiance inoubliable, une chaleur évidente et sincère, merci,…  merci à ces villageois. J’ai grave apprécié et vous laisse le plaisir de découvrir par vous-même si vous le souhaitez.

carole1Nous avons également passé trois jours à l’école Sagace, et un jour à l’école Bon Berger  où  j’ai pu découvrir les châtiments corporels. Mais comme Thierry l’a très bien expliqué, c’est culturel et il est très dur pour eux de changer de méthode d’éducation. Ces pratiques sont interdites par le gouvernement et pourtant, elles font encore partie du paysage béninois. Que ce soit à l’école, dans la rue ou à l’église, et même chez lui, l’enfant est châtié sévèrement. La grande question qui persiste est de savoir comment faire changer les pratiques éducatives des béninois ?????…..

Malgré tout, cette ville apporte énormément et questionne sur notre quotidien qui est fait d’argent, d’esthétique, de matériel, d’indépendance…. et qui manque sérieusement de solidarité, de communauté,  de générosité….

Merci à Mission humanitaire, (Thierry, Corinne, Marine…), à toute mon équipe pour cette mission inoubliable, et  j’encourage vivement toutes les personnes volontaires pour ce genre de mission.

Je suis disponible pour toutes les questions.

Bises

Carole

De Martine, Psychologue

Mission humanitaire à Madagascar

Ma cinquième mission avec MH , et toujours de nouvelles découvertes, selon les pays, les conditions de travail, les participants etc …

A Madagascar, les besoins d’aide médicale sont majeurs et les « assistants » comme moi ne chôment pas : régulation, premières données pour orienter les consultants, pharmacie, contacts à extérieur de l’hôpital …

martine1Bref tout ce qui gagne du temps pour bien s’occuper des patients. En tant que « psy », quelques entretiens de soutien dans des situations difficiles car il n’y a aucune structure dans ce domaine ;Dans l’hôpital , il n’y a pas d’eau courante , pas d’électricité … donc les priorités sont ailleurs !

Le sentiment d’être utile et le désir que notre ONG MISSION HUMANITAIRE continue à organiser de nouvelles missions, en liaison avec les politiques, espérant que les prochaines élections favoriseront un changement ds ce pays magnifique et abandonné.

Martine

De Michel, Belgique

Ma première mission humanitaire à Madagascar

Ayant déjà à multiples reprises voyagé en Asie et en Afrique, j’avais déjà été confronté à la pauvreté … et j’avais décidé d’entreprendre une mission humanitaire pour faire quelque chose de concret.

michelArrivé à Madagascar en novembre 2012, quelle fut ma surprise de voir des gens pauvres mais toujours souriants.

Même si je n’avais aucune compétence médicale, je me suis occupé de l’accueil des patients et de l’animation des enfants … un merveilleux contact avec la population locale.

Mais plutôt que des mots, je vous joins la photo d’une petite fille qui a été soignée suite à un accident avec son vélo … INOUBLIABLE !!

Ils ont vraiment besoin de nous,…..de VOUS. Et puis qu’est-ce 15 jours dans une vie ? Vous en ressortirez avec plein de belles émotions et de souvenirs.

Moi je repars l’année prochaine.

Merci MISSION HUMANITAIRE de m’avoir fait vivre cette belle aventure.

Michel de Belgique.

De Laurence, Médecin généraliste, Cayenne

Mission humanitaire au Bénin

J’ai participé à la mission au Bénin du mois de décembre 2012 dans la ville de Ouidah.

Nous nous sommes rendus dans 3 villages différents et 2 écoles, ainsi que quotidiennement à l’orphelinat « Amour et Manon ».

Dans les écoles, nous avons effectué des consultations de dépistage systématique, de la prévention et de l’hygiène.

laurenceLes pathologies les plus fréquemment rencontrées étaient des caries dentaires, des souffles cardiaques, des anomalies de la vision, des teignes et autres affections dermatologiques, quelques cas ou suspicion de paludisme.

Dans les villages, il s’agissait de consultations sur demande. Les villageois qui demandaient à consulter présentaient la plupart du temps des affections respiratoires virales ou bactériennes, des hypertensions artérielles connues ou non/ traitées ou non, des affections rhumatologiques (lombalgies, arthrose),des plaintes gastriques.

J’ai été impressionnée par la très bonne organisation sanitaire de ces villages même si quelques progrès restent à faire. Il y avait toujours les puits (parfois avec filtres) et les sanitaires (toilettes sèches). Sans doute des améliorations restent à faire du point de vue de la nutrition (peu de légumes, nourriture salée, épicée etc).  Je n’ai vu que très peu de diarrhées sévères ou d’enfants gravement dénutris. Quelques mères qui allaitaient leurs petits nourrissons leurs donnaient de l’eau du puits, ce que j’ai déconseillé.

Dans les écoles, les enfants étaient en relativement bonne santé mais j’ai été frappée de voir que certains restaient toutes la journée en classe avec des fièvres à 39° sans oser se plaindre.

Cette mission m’a beaucoup plu. Il s’agissait de ma première mission ainsi que de mon premier voyage en Afrique. J’admire le fait qu’avec très peu de moyens, ces personnes arrivent à se débrouiller et rester dignes.

De Jean, Médecin généraliste, St Georges des groseillers

Médecin bénévole en mission humanitaire

jean2Cette mission était pour moi un vrai défi ; d’abord pour moi-même, mais aussi pour essayer de mieux « comprendre » les difficultés du peuple africain.

J’ai eu la chance de faire parie d’une équipe de bénévoles très sympas, volontaires et solidaires. Notre base était située à OUIDAH et notre mission surtout médicale. Elle s’articulait autour de trois axes principaux : l’orphelinat AMOUR ET MANON, les dépistages dans certains villages de brousse et les écoles.

jean1A l’orphelinat j’ai découvert de très beaux visages d’enfants, bien sûr profondément tristes du fait d’un parcours déjà bien trop lourd pour leur jeune âge ! mais aussi tellement chaleureux et avides d’amour comme tous les autres enfants. Que d’émotion quand un sourire éclairait leur visage…et quelle leçon de courage !

La découverte des villages parfois très isolés, était aussi un grand moment. Nous dressions le « campement » souvent sous l’arbre à palabres et chacun avait sa mission : organisation, pharmacie, médicale, conseiller en hygiène (dentaire, corporelle..), lavage d’oreilles, soutien scolaire …

Beaucoup de villageois étaient très attachants du plus jeune enfant au sénior ; parfois il n’y avait pas de motif de consultation bien évident, mais comment leur en vouloir ! cela permettait un petit « checkup » que nous réalisions bien volontiers.

jean3Les maladies différaient en fonction des villages ; dans un village de pêcheurs beaucoup présentaient trop de tension artérielle en rapport avec un régime probablement trop salé : d’autres des maux de dos dans un village d’agriculteurs …

Nous faisions des dépistages dans les écoles pour des enfants du CP au CM2. Cela nous a permis de mettre en évidence quelques maladies dentaires, cutanées … nous avons évoqué l’hypothèse de sévices faits aux enfants (domicile, écoles …). A ce sujet une réflexion de prévention à grande échelle pourrait être initiée par d’autres missions.

Je suis revenu très riche de cette mission, par ce que j’ai pu vivre en équipe et au contact de tant de personnes si simples et attachantes.

Bien sûr il me reste bien plus de questions sans réponse … en espérant que notre aide si minuscule soit elle ait pu aider et non assister !! l’idée que notre action fasse  partie d’une grande chaîne de solidarité réconforte ;

Enfin après deux semaines de recul, je suis confirmé dans l’idée que se sont d’abord les africains qui trouveront leurs solutions à leurs multiples problèmes mais qu’il est vraiment nécessaire de les aider à partir de leurs propres demandes ; ce n’est qu’un juste retour des choses !!

Une mission est avant tout un grand moment de partage d’émotion et d’amour.

Un grand merci à toute l’équipe « super » aux enfants et aux membres de l’Association MISSION HUMANITAIRE.

Amicalement

JEAN

De Corinne, Infirmière, Donville les bains

Ma première mission humanitaire à Madagascar

Déjà 3 semaines depuis le retour de Mada !  .. des images plein la tête .. des émotions plein le cœur .. !

J’ai vraiment apprécié cette première mission , une équipe formidable , soudée , solidaire et menée par une merveilleuse chef de mission !

Merci à Chantal , si humaine et si efficace , qui a bossé « dur » pour que tout se passe bien et que les choses bougent !!

madagascarUn peu déstabilisée au début car je m’attendais à plus de soins infirmiers et à une collaboration / échange avec les infirmières locales .. il n’y a pas d’infirmières à l’hôpital , pas d’eau , pas d’électricité  .. passé un bref moment de « solitude « , je me suis dit qu’il fallait s’adapter et vite s’adapter .. aborder les choses de façon plus pratique et plus globale ; nous étions la première mission « active » donc il y a tout à faire !! et il faudra plusieurs missions pour « installer » notre activité au sein de l’hôpital .

J’ai beaucoup appris , j’ai découvert la « régulation » , appris à travailler avec le système D , à organiser une pharmacie  ( .. au milieu des crottes de chauve-souris .. :)).

J’ai découvert ce qu’est la mise en place d’une mission : établir les contacts , constituer un réseau avec les différentes autorités ( au prix d’une danse malgache avec la police locale :)).

J’ai appris à composer avec la culture locale avec les moyens locaux et j’ai rencontré des gens merveilleux.

Et à travers tout cela , on apprend toujours un peu sur soi ..

Concernant le recensement / aux puits , la mise en place a été laborieuse ; tous conscients de l’importance de l’enjeu nous étions assez découragés face à l’ampleur de la tâches avec des « moyens » et des infos trop limités . Malgré tout la démarche était intéressante et nous a permis un vrai contact/échange avec la population .

Voilà .. je suis fière et heureuse d’avoir vécu cette expérience si enrichissante, je vous remercie de m’avoir permis de la vivre !

Je suis prête à repartir !!

Corinne ( alias coco .. pour mes amis de la mission :))

De Joëlle, Infirmière

Ma mission humanitaire à Madagascar

Troisième mission médicale avec MISSION HUMANITAIRE et troisième aventure humaine toujours aussi riche de tout, en mélange d’émotions qui marquent à jamais.

Cette mission à Madagascar, au sein d’un hôpital local quasi désaffecté, moi qui suis une infirmière issue de l’hôpital public, m’a permis de mesurer, s’il en était besoin, une fois encore, le fossé existant entre nos installations et nos pratiques, et celles de Madagascar, et par là même l’étendue de la tâche à accomplir.

joelle_madagascarAinsi au rythme de l’Afrique, j’ai partagé avec toute l’équipe composée d’êtres engagés et humanistes, un quotidien de soignant, accompagnant, écoutant … J’ai ressenti tout au long de cette mission toute une palette de sentiments au fur et à mesure des actions engagées et des rencontres humaines. La communication, le partage avec les locaux furent riches et rapidement naturels et évidents ainsi que les gestes médicaux soutenant un regard, un sourire, un échange.

Je me suis tout de suite sentie à ma place au milieu d’un paysage bigarré et des coutumes locales. Ces images restent encore très vives dans ma tête  et dans mon cœur et cette mission motivée par un désir d’empathie et de don de soi m’a apporté davantage encore.

Je rentre riche, de couleurs, d’odeurs, d’une autre culture, mais aussi de rencontres tant au sein de l’équipe que de la population locale que j’ai d’ores et déjà envie de retrouver en 2013 pour mesurer le chemin parcouru et continuer.

Au total une grande aventure humaine, humanitaire, engagée et finalement bouleversante.

De Serge, retraité 61 ans, NANCY

Témoignage Mission à Madagascar du 11 au 25/11/2012

En retraite depuis quelques années, j’ai décidé de consacrer une partie de mes activités à aider les plus démunis.

Grâce à « MISSION HUMANITAIRE » j’ai pu me revenir à Madagascar, après plus de quarante ans de vie professionnelle.

sergemada1_0Intégré dans une équipe d’assistance médicale, j’ai vu, pendant deux semaines, médecins et infirmières se consacrer à soulager une population en grande difficulté. Mais cette mission ne serait une réussite sans la participation de bénévoles qui comme moi ne sont pas des professionnels de santé : accueillir les familles, remplir une fiche pour chaque patient, distribuer les médicaments en fonction des prescriptions médicales telles sont les tâches qui m’ont été confiées.

Deux semaines passionnantes, une équipe solidaire, une population accueillante, dans un pays francophone, le tout  me donne évidemment envie de tenter une deuxième aventure.

A tous ceux qui comme moi bénéficient d’une retraite et d’une bonne santé, je voudrais les encourager à s’engager dans ce type d’action, vous serez largement récompensé par des sourires au quotidien.

Serge, 61 ans, retraité

Une mission humanitaire commence dès le séminaire de préparation …