Christelle, 32 ans, Responsable de Formation et Qualité

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Ma mission humanitaire au Bénin en 2012

L’idée d’aider ceux qui avaient moins que moi était enfouie dans ma tête depuis longtemps.

On y pense, et la vie suit son cours…mais on n’oublie pas. Et puis un jour, on ressent un besoin d’aller au bout.

Lorsque l’on veut faire de l’humanitaire sans avoir de qualifications les grands noms associatifs nous ramènent à la « réalité » : Si je ne fais pas partie du corps médical à quoi vais-je servir ? Vers qui me diriger ? Vais-je tenir ? etc…

christelle2Ces questions je me les suis posées avant de rencontrer l’association Mission Humanitaire, et en un séminaire ils m’ont convaincue et je me suis rendue compte que « oui, à mon niveau aussi, je peux être utile ».

Des explications claires, des témoignages et des rencontres enrichissantes, il était évident que quelques soient nos expériences, notre histoire, nos origines nous avions tous un seul but : AIDER.

Ma première expérience m’a amenée au Bénin.

Nous n’étions pas dans le cadre d’une mission classique car je suis partie seule avec 2 médecins, mais finalement ce fut une réelle chance car j’ai pu les accompagner dans les villages alors que je n’ai aucune formation médicale.

Mon emploi du temps était partagé entre l’orphelinat et les visites de zones.

christelle3Mes actions ? Pesée et mesures des enfants, gestion de la pharmacie, soins des « bobos », l’aide au devoir et des gestes que les médicaments ne peuvent pas apporter : un regard, un sourire, un câlin, une caresse.

Des images et des sons sont encore très présents dans ma tête…et dans mon cœur. Des situations coquasses me font toujours autant rire quand je les raconte, et notre perception de la vie n’est plus vraiment la même à notre retour.

Un encadrement sérieux, des interlocuteurs disponibles, ouverts attentifs et d’une générosité incroyable c’est la recette d’une mission réussie.

christelle1Durant ces 12 jours, je n’ai pensé à rien d’autre que cette mission et à ce que je pouvais faire pour eux en me rendant compte seulement à la fin que ce sont tous ces visages qui ont fait quelque chose pour moi.

Je remercie Mission humanitaire pour leur confiance, Pierre-Paul, Joseph pour leurs attentions, leur bienveillance, nos rires et les enfants pour tout et bien plus encore.

On m’avait prévenue « l’humanitaire est un sacré virus » et je crois que je suis « piquée » et prête à repartir.

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